Mar 09, 2020 | Project

Établir un lien entre la technologie et la créativité pour l'emploi et le travail indépendant : Entreprise médiatique créative de l’African Knowledge Exchanges

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Institution: Global e-School and Communities Initiative (GESCI)

La Creative Media Venture (AKE III, entreprise médiatique créative) de L’African Knowledge Exchange (AKE) est née de deux projets antérieurs AKE, qui ont commencé à tester, affiner et développer un modèle évolutif pour les compétences numériques et le développement des entreprises au Kenya. Elle a été défendue par une équipe dont les expériences dans les établissements communautaires internationaux ont conduit à la création du College of Creative Arts en Irlande. Le KE a été dirigé par le Global e-School and Communities Initiative (GESCI, l’initiative mondiale pour les communautés et les écoles en ligne) au Kenya entre 2012 et 2017, avec l’apparition du cycle AKE III entre janvier 2016 et juin 2017. Le financement de l’AKE provenait principalement du ministère des Affaires étrangères de Finlande (MFAF).

Le projet AKE III portait principalement sur le développement des compétences et l'emploi dans le domaine de la création et de la culture numériques (animation, conception de jeux et développement d'applications, production musicale) du Digital Creative Media (DCM, media créatif numérique). Il associait le développement des compétences de haut niveau au développement des capacités entrepreneuriales ainsi qu’à une formation en temps réel de véritables start-up du DCM. L'objectif était d'assurer la transition entre le développement des compétences et la création de start-up grâce au soutien de l'industrie, d'experts en médias et de mentors et, en établissant un équilibre entre les frais de scolarité et le mentorat dans un environnement de studio pleinement fonctionnel.

Our Approach

Divers modèles et expériences ont inspiré le projet AKE III, y compris l'approche de recherche-action « Living Lab », des réflexions de collègues tels que les spécialistes du Dublin College of Creative Arts. Un appel à l'action lancé aux communautés kenyanes des arts, de la culture et des TIC, y compris aux entreprises employeuses cibles, aux institutions existantes et aux « lieux de rencontre », a permis d'obtenir un assortiment approprié de musiciens amateurs, d’animateurs et de programmeurs qui ont été présélectionnés sur la base du niveau d'intérêt élevé, de l’originalité et de la créativité plutôt que sur la base de notes élevées ou de qualifications spécifiques.

La première partie du processus de suivi et de présélection consistait en un processus d'entrevue exhaustif et très long qui a réduit le nombre de candidats aux 21 finalistes. Des efforts supplémentaires ont été faits pour assurer un équilibre acceptable entre les sexes (9 des 21 étudiants sélectionnés étaient des femmes). Le développement d'un travail d'équipe collaboratif et d'une approche basée sur la pratique a nécessité la disponibilité d'une infrastructure et d'un ensemble d'outils appropriés et complets pour la formation et l'acquisition de compétences en vue de favoriser les compétences du 21ème siècle. Dans cette optique, trois studios numériques interconnectés ont été entièrement équipés et ont servi d'espaces d'apprentissage et de lieux d'évaluation interdisciplinaire des progrès pendant toute la durée de l'initiative AKE III. Le GESCI a également veillé à ce que le financement permette de fournir des ordinateurs portables pour chaque étudiant.

L'objectif était d'élaborer et de mettre en œuvre un programme d'études souple et pertinent fondé sur une participation continue à des dialogues multipartites et une contribution à la conception, à la mise en œuvre, au mentorat ainsi qu'au suivi et à l'évaluation.

Key Results
  • 21 jeunes Kenyans (12 hommes et 9 femmes) ont participé à une formation sur les compétences générales et spécialisées en vue d’une préparation réussie à l’exercice de leur emploi permanent et de leur travail indépendant dans les industries du DCM.
  • Sept start-up nouvellement créées ont bénéficié d'un financement de démarrage, toutes sont encore en activité. Les participants ont travaillé avec des experts de l’industrie du domaine de la start-up pour les aider à développer leurs produits/services.
  • Trois tuteurs kenyans locaux ont été formés et ont fait l’objet de perfectionnement; ils ont été exposés à une formation sur les approches  pédagogiques, les technologies  et le mentorat modernes.
  • La communication et la collaboration avec diverses parties prenantes et ministères kenyans ont donné lieu à un forum sur les politiques qui a débouché sur des recommandations politiques visant à favoriser l'acquisition de compétences par les jeunes et le développement des entreprises.
  • Le programme pour la jeunesse de la Commission de l'Union africaine a approuvé l'AKE jusqu'en 2020.
  • Trois studios équipés existent maintenant pour l’incubation de la prochaine série de programmes.
Lessons Learnt (Success Factors & Challenges)

Les principaux facteurs de succès sont les suivants

  • Accès à des enseignants et à des mentors de classe mondiale dans les domaines des DCM et dans les domaines de la pédagogie de pointe;
  • Une organisation mère crédible et solide dédiée à la vente et au pilotage du programme
  • Des partenaires industriels engagés, réellement intéressés par l'amélioration constante de la qualité et de la quantité du personnel et des fournisseurs de l'industrie lourde du DCM au niveau régional et international et, qui ont été témoins du succès du projet.

Principaux défis rencontrés

  • Impact des changements imprévisibles dans l'orientation des principaux bailleurs de fonds
  • Gestion de la pression pour institutionnaliser une initiative telle que l'initiative AKE III et la transformer en un véhicule traditionnel de type EFTP, tout en maintenant une équipe et une méthode créatives.
  • Maintien de l'équilibre fragile entre le tutorat et le mentorat ainsi qu'entre les processus de dotation en compétences générales et en compétences techniques.
  • Maintien de l'attention et la participation des ministères, des partenaires de l'industrie et des investisseurs potentiels, particulièrement en cas de décalage entre les phases de financement.

Le projet a reconnu l'importance des mesures suivantes :

  • Le soutien politique national/régional aux initiatives de formation de pointe et innovantes ;
  • La création de « centres de pratique » plutôt que de simples salles de classe.
  • La réforme fondamentale des programmes d'enseignement de l'EFTP pour tenir compte du marché du travail, de l'importance et de l'application croissantes des TIC dans tous les emplois; et
  • Tendre la main à la communauté industrielle et commerciale pour obtenir ses conseils et sa contribution au développement des compétences actuelles.

 

PERSPECTIVES D'AVENIR

  • Bien que des entités telles que le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) soient désireuses de voir le modèle mis à échelle et remis en œuvre pour les camps de réfugiés par exemple, il est d’abord nécessaire de reconstruire et de garantir un financement.
  • Une fois le financement obtenu et les facilitateurs et les spécialistes du marketing établis, la voie sera alors ouverte pour réactiver et améliorer davantage le programme.

 

SOURCES

African Knowledge Exchange Policy brief

Creative Digital Media_End of project report

Concept note_Digital creative_an integrated model for digitally driven skills development and start-ups